Composante 2
Appui au développement des activités économiques et à la gestion durable des ressources naturelles
Cette composante vise la sécurisation des ressources foncières pour les PA-COLO et la promotion des activités économiques et des moyens d’existence qui mettent en valeur l’adaptation aux changements climatiques et la gestion durable des paysages forestiers à travers des microsubventions.
Elle compte deux sous composantes dont la première fournira des microsubventions pour la diversification des activités socio-économiques et la deuxième appuiera les forêts pilotes à gestion communautaire.
Elle est financée à hauteur de 2,6 millions de $US représentant 43% du coût total du projet.
Sous composante 2a :
Promotion des moyens d’existence alternatifs et des activités génératrices de revenus
Cette sous composante fournira des subventions aux communautés pour le développement des moyens d’existence alternatifs ou actuels de façon plus durable. Au niveau du projet, l’objectif est de démontrer la capacité des communautés locales à réaliser de tels projets et donc de bénéficier des projets REDD+ et PIF. Sur le long terme, les subventions visent à générer les revenus supplémentaires et donc à améliorer les moyens d’existence des communautés. Les subventions aideront donc à promouvoir les chaines de valeur économique locale et l’accès à d’autres services sociaux. Cette action pourra augmenter les innovations locales (indigènes).
Sous-composante 2b :
Sécurisation des droits d’usage des terres des Peuples Autochtones et Communautés Locales
Cette sous composante vise à appuyer la protection des forêts par l’identification des meilleurs moyens de sécurisation des droits d’usage des terres de la majorité des utilisateurs, spécialement les PA-COLO et de l’établissement des systèmes de gestion des forêts qui facilitent la médiation et la résolution des conflits fonciers. Sur le long terme, quelques portions des territoires seront enregistrées sous un statut de protection officiel donnant ainsi aux peuples de résidant en forêts l’opportunité de bénéficier pleinement de leurs ressources locales.
Les différentes options de sécurisation des terres ont été identifiées durant la préparation du projet : (i) utiliser le nouveau décret approuvé sur la foresterie communautaire ; (ii) créer une aire protégée (tel qu’un domaine de chasse ou un monument naturel) à gestion communautaire et à gouvernance participative (conformément à la loi n°14/003 du 11 février 2014 sur la conservation de la nature ; ou (iii) créer un nouveau type d’aires à gestion communautaire en utilisant et en adaptant le concept développé par l’ICCA ; lequel porte sur les territoires et aires conservés par les communautés et les peuples autochtones.
Les sites seront sélectionnés par les représentants des communautés. Une longue liste a été dressée durant la préparation du projet. De cette liste, il est espéré qu’environ 10 sites seront identifiés sur la base des critères définis par le CPN tels que l’absence de conflits potentiels, l’appui local, la capacité et l’appui des communautés. Les populations locales seront les premières à exiger la délimitation et la justification des sites identifiés. Elles pourront demander à l’ICCN de valider et d’enregistrer le site sous un statut de protection et avec un comité de gestion dédié.
La majorité des organisations nationales de défense des droits des PA sont déjà familiarisées avec l’ICCA tout comme avec les projets GEF et GIZ et seront capables de superviser les communautés à cet égard.